Nouvelle Zélande : Des eaux du Fjordland aux pentes glissantes du Parc Aspiring
Après la claque prise sur la Stewart Island, ce mélange d’ébahissement face à la nature et de fatigue physique accumulée par les jours de marche, nous prenons quelques jours de repos dans les villes d’Invercargill et de Te Anau. Il faut recharger les batteries car un nouveau défi nous attend : enchaîner à pieds presque 1 mois de treks entre fjords et montagnes dans la région au nom peu exotique d’Alpes du Sud. Si les Anglais on manqué d’imagination pour nommer ces montagnes lors de leur arrivée au 17ème siècle, la nature n’a pas fait les choses à moitié. Des glaciers aujourd’hui disparus ont creusé des fjords abruptes ouverts sur le pacifique, des milliers de cascades s’y déversent mêlant eau douce et eau salée. Plus loin se mélangent forêts humides, rivières d’un bleu transparent, falaises granitiques et glaciers millénaires comme nulle part ailleurs.
Nous connaîtrons également la force des cyclones chauffés par les eaux du Pacifique qui viennent s’abattre sur ses montagnes sans attendre que l’on ait trouvé un abris!
Il n’y aura pas non plus de repos en ce qui concerne l’observation de la faune et de la flore, tantôt nous serons les observateurs, tantôt nous serons observés!
Moment de repos dans un dortoir de Te Anau. Le tour des terres du Pacifique c’est aussi le tour des auberges du Pacifique (pas toujours pacifiques d’ailleurs!)Forêt endémique d’hêtres et de fougères sur le tracé du Kepler Track.Un « Canard Bleu », une espèce de Nouvelle Zélande qui vit dans des rivières tumultueuses et très claires. Il ne reste que 2500 individus de cette espèce. C’est un excellent nageur, nous l’avons vu descendre un torrent à la manière d’un kayakiste en mieux!Insecte inconnu (par nous), nous cherchons encore l’explication!Sur le Kepler track, Luxmore mountain (1472m)Le retour de Tomtit. Notre spectateur en Nouvelle Zélande.Kepler Track. Vue sur le lac glaciaire de Te Anau. Le plus grand de l’île Sud de la Nouvelle Zélande. Il s’agit d’un fjord intérieur qui a été creusé par des glaciers. Sa profondeur est de 417m. Son point bas est 226m en dessous du niveau de la mer!Kepler Track.Le Kea, seul perroquet de montagne au monde. L’espèce est menacée et le nombre restant individus est estimé entre 3000 et 7000. C’est aussi le seul perroquet carnivore connu! Il ne dédaigne pas en hiver les charognes, en particulier celle des moutons Merinos. Ils ont été chassés pendant longtemps, accusés de s’attaquer aux moutons.C’est l’un des oiseaux les plus intelligents au monde. Ils adorent explorer et manipuler les objets. Notamment les caoutchoucs et les objets en plastique. Ne pas laisser ses chaussures sans surveillances!Fjord de Milford Sound. Rudyard Kipling, l’auteur du livre de la jungle, l’a désigné comme 8ème Merveille du Monde. Il ne faut pas s’étonner pourquoi.Sortie en Kayak dans le fjord de Milford Sound. Le Fjord fait 15km de long. En kayak nous pouvons nous rendre compte de la hauteur des falaises qui font plus de 1500m de haut.En attendant le coucher de soleil sur le fjord.Sur la droite de la photo, les « Bowen waterfalls », haute de 162m, elles produisent l’électricité pour les maisons environnantes.Le Fjord de Milford donne sur la mer de Tasman. James Cook a « découvert » le fjord en 1770.Le fjord à marrée basse. Le pic le plus haut sur la photo est à 1692m.Au Gunns camp dans la Hollyford vallée. Nous attendons au chaud le passage d’un cyclone.Sur le Routeburn track après le passage d’un cyclone. Au sommet de « Conical hill » à 1515m.Vue sur la « Martins bay ». Dans cette vallée les maoris ont pendant des siècles extrait le Jade pour fabriquer des outils, des bijoux et des armes.Après de fortes pluies, les chutes d’eaux et les lacs se forment par milliers dans ces montagnes.On retrouve par moment des paysages très similaires aux alpes dans ces montagnes.
Les forêts de Nouvelle Zélande sont composées au 2/3 par des hêtres endémiques aux îles Nord et Sud. Ces arbres se sont adaptés à se développer dans une fine couche de terre. Les racines restent en surface et prennent appuies sur les autres arbres environnant. Il peut arriver qu’une forêt entière d’arbres s’effondrent comme pour une avalanche.
Une des nombreuses traversées de rivière à réaliser. Notre sentier s’était transformé en torrent après le passage du cyclone. (Deadmans track)« Routeburn gorge ». En terrasse, sur le bord de la rivière, se trouve l’emplacement de notre bivouac du soir.« South Island Edelweiss ». Plante endémique de Nouvelle Zélande qui ressemble fortement à sa cousine Européenne.Le lac Wakatipu. Après avoir terminé le Routeburn track, nous avons fait du stop pour rejoindre la ville de Queenstown.Lac de WakatipuUn vendredi soir à Queenstown. Ville touristique de Nouvelle Zélande. La ville a fait l’objet d’une ruée vers l’or en 1862.La ville est maintenant une capitale pour les sports extrêmes : luge d’été, parachutisme, parapente, ski, VTT descente, Jet boat, etc. La montagne surplombant la ville est la plus exploitée que nous ayons jamais vu. La ville est également très prisée par les australiens.Un ambiance de fête ce soir là dans le port de Queenstown.Randonnée à la journée sur les hauteurs de Queestown.Un « Rock wren », une espèce vulnérable. Elle est endémique de Nouvelle Zélande et vit dans les zones alpines et sub-alpines. Il ne peut voler que 2 mètres tout au plus, et se cache l’hiver dans les rochers pour survivre.Petit paradis pendant l’ascension du Gillespie pass.Passage du Gillespie pass (1600m). En fond le mont « Awful »(2192m).Certains randonneurs se font déposer en hélicoptère dans la vallée de « Sibéria hut ». Ils en profitent pour survoler les glaciers de la vallée.Une espèce de Lychen.Camping grandiose après le passage du Gillespie pass.Traversée de la Wilkin river. L’eau est froide, nos affaires sont pour l’instant sèches, nous avons interdiction de tomber! Cette rivière est impassable après des épisodes de pluie. Kinga reste impassible.Piscine parfaite pour se reposer après quelques heures de marche.Recherche d’un endroit pour camper avant le coucher du soleil.Le mauvais temps est là mais il faut continuer à avancer.Le mont Polux à 2518m. A l’abris dans un refuge, nous avons passé une après midi à observer le mouvement des nuages et les changements de luminosité sur ce glacier.
Coucher de soleil sur le Mont Polux. Au soir, les cascades d’eau arrêtent de s’écouler pour reprendre leur chute le lendemain matin.Sur la chemin du lac Castalia.On ne se lasse pas d’observer ce glacier et l’écouter craquer.
Les lièvres ont été introduits par les Anglais. Ils évoluent sans prédateur et se retrouve partout.Une des nombreuses traversées de rivière. Nous enlevons nos chaussures systématiquement pour garder les pieds secs.
Le fameux passage de « Waterfall face » pour accéder au « Rabbit pass » . Un col raide fait d’herbe et de rochers glissants. Le col est très exposé aux chutes. Kinga n’a pas dormi la nuit d’avant, ni la nuit d’aprés!Après le passage de Rabbit Pass à 1440m. L’herbe qui couvre ces montagnes peut avoir plusieurs centaines d’années. Elle pousse très lentement. Ici une cuvette entre les deux cols que nous avons dû franchir.Plus de chemin au passage du Rabbit pass. Nous nous laissons guider dans le fond de cette cuvette qui surplombent de 1000m les deux vallées environnantes.Traversée de la rivière « Matukituki East ». L’eau coule des glaciers et gèle nos pieds.Nous somme sous la surveillance de plusieurs Kéa. Nous nous éloignons de quelques dizaines de mètres et ils se jettent sur nos affaires pour commencer leur travail d’inquisition!Coup de barre pour Lionel au passage de ce col.Kinga se brosse les dents dans notre salle de bain.Un orage s’abat sur nous. Vent violent et fortes pluies. Nous montons la tente en vitesse. Deux heures plus tard le soleil est revenu, nous profitons de l’accalmie avec les vaches.Dans la « Matukituki valley West ».Beaucoup de moutons dans cette vallée. L’industrie de la laine est très importante en Nouvelle Zélande.Deux possums s’agitent autour de notre tente pendant la nuit, nous empêchant de dormir. Le possum est une espèce introduite et nuisible en Nouvelle Zélande (alors qu’il est protégé en Australie). Il a un effet négatif sur l’environnement car il mange les œufs des oiseaux et détruit les arbres. Pour nous, il a juste mangé les bâtons de marche de Kinga!Repos sur les berges du lac Wanaka après 11 jours de marche en autonomie.16kms en aller-retour pour accéder au Roys PeakMouton curieux mais craintif en montant au « Roys Peak » au dessus de WanakaBeaucoup de monde au sommet! Ce pic qui nécessite une ascension de 1500m est très accessible depuis Wanaka.Vue depuis le Roys Peak à 1578m.Roys PeakMoutons mérinos.Berges du lac Wanaka avant un nouveau passage de cyclone.Nous ne passons pas inaperçues. Toujours sous la surveillance des moutons.
L’arbre le plus célèbre de Wanaka!Lac glacière de Tékapo au pied du mont Cook sommet de la Nouvelle Zélande.L’église du « Bon berger » (1935) sur les bords du lac de Tekapo
Ci-dessous notre passage sur l’île nord de la Nouvelle Zélande que nous avons rejoint en bus après avoir terminé nos 2 mois de marche sur l’île Sud :
Dans le parc volcanique du Tongariro sur l’île Nord. Moment d’éclaircie avant le retour du brouillard.Chutes d’eau de Wharangai.Dans les rues de Taupo.La Sky tower de Auckland.Samedi soir dans les rues d’Auckland.
c ‘est a couper le souffle ces paysages si beau mais aussi la résistance physique et mentale pour
avancer encore merci pour ces belles photos au prochain épisode, prudence tout de même avec
les possums consommateur de baton!!!
bernard mas d’escattes
Bon vraiment ça donne envie de partir ! Lionel, montes nous un trek pour nous faire goûter à ces petits bouts de notre terre encore sauvage… Vraiment merci pour paysages enchanteurs et les commentaires qui accompagnent bien les différentes étapes de votre « périple ». Bon courage à vous pour le suite. Alain
Une vraie et belle émotion à la découverte de superbes photos et beaux commentaires et bouche bée devant vos exploits… Bravo!!
En attendant avec impatience la prochaine épisode.
Une vraie et belle émotion à la découverte de superbes photos et beaux commentaires tout en restant bouche bée devant vos exploits… Bravo!!
En attendant le prochain épisode avec impatience.
Magnifique !!! Un immese bravo pour les photos et le rédactionnel !
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Tu as raison: j’irai en NZ ! magnifiques photos !
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c ‘est a couper le souffle ces paysages si beau mais aussi la résistance physique et mentale pour
avancer encore merci pour ces belles photos au prochain épisode, prudence tout de même avec
les possums consommateur de baton!!!
bernard mas d’escattes
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magnifique ! A couper le souffle !
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Bon vraiment ça donne envie de partir ! Lionel, montes nous un trek pour nous faire goûter à ces petits bouts de notre terre encore sauvage… Vraiment merci pour paysages enchanteurs et les commentaires qui accompagnent bien les différentes étapes de votre « périple ». Bon courage à vous pour le suite. Alain
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Une vraie et belle émotion à la découverte de superbes photos et beaux commentaires et bouche bée devant vos exploits… Bravo!!
En attendant avec impatience la prochaine épisode.
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Une vraie et belle émotion à la découverte de superbes photos et beaux commentaires tout en restant bouche bée devant vos exploits… Bravo!!
En attendant le prochain épisode avec impatience.
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